Cette voie ferrée laissée à l'abandon et promise à la destruction commençait déjà à être envahie par les mauvaises herbes.
Repéré dès 2001 par le photographe américain Joel Sternfeld, Piet Oudolf eut l'idée de pérenniser ce jardin naturel.
Cette voie ferrée longue de 1,6 km se pare en été de fleurs de champs de couleur ocre et vert et en hiver de couleurs rouge vif grâce aux baies plantées ici et là.
Le paysagiste a imaginé de hautes touffes de plantes vivaces et graminées qui surgiraient d'entre les rails et dans les interstices du pavement.
Ce sont en majorité des variétés indigènes qu'il faut régulièrement entretenir et ce pour l'équivalent de 5 millions de dollars par an, ce qui en fait le jardin "naturel" le plus cher de New York mais probablement et également le plus atypique.
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